Le blog de annie.maisonneuve

Guns and Roses ou GNR est un groupe de Hard rock américain fondé en 1985 dont la renommée n’est plus à faire. Retour sur un groupe capable de vendre 100 millions d’albums dans le monde.

Les GN’R étaient à l’origine deux groupes, les L.A. Guns (Tracii Guns, Ole Beich et Rob Gardner) d’un côté et les Hollywood Roses (Axl Rose, le chanteur et Izzy Stradlin) de l’autre. En 1986, le groupe sort son premier enregistrement Live ?!*@ like a Suicide sur un label indépendant.

Pour l’anecdote, les chansons sont présentées comme un enregistrement live mais le groupe révélera plus tard que les bruits de foule ont, en réalité, étaient ajoutés à l’enregistrement. Seuls 10 000 exemplaires sont produits.

Le premier album des guns n roses, Appetite for Destruction (1987) connaît un très grand succès : il est certifié dix-huit fois disque de platine aux États-Unis. Ils enchaînent alors sur un EP en 1988 GN’R Lies, avant de se débarrasser du batteur Steven Adler, dépendant à la drogue.

Use your illusion I et Use your illusion II sortent en 1991. Le succès est immédiat avec des hits comme You could be mine (bande originale du film Terminator 2). Les guns n roses et Dont cry ou encore November Rain, c'est encore un bonheur pour le public ! Le groupe vend 35 millions d’exemplaires et remplit les salles de concert.

Hélas, Izzy Stradlin, guitariste et membre fondateur, décide de quitter le groupe pour tenter une carrière solo. Par la suite, de nombreux aléas dans le groupe incitent Axl Rose à s’approprier le nom du groupe, invoquant la pérennité du groupe. C’est l’une des raisons majeures de la séparation du groupe.

En 2006, le groupe fait son come-back avec le Chinese Democracy World Tour. De la formation initiale ne reste que Axl Rose et Dizzy Reed. Ils enchaînent alors les dates, repoussant toujours la sortie de l’album tant attendu. C'est en novembre 2008 que sort enfin Chinese Democracy. Les critiques sont très positives, cependant les ventes ne sont pas à hauteur de ce qui était attendu.

En février 2009, un nouveau membre rejoint la formation : DJ Ashba et en octobre, ils annoncent une nouvelle tournée, en Asie entre autres. Bien qu’ayant marqué une époque, les guns ne semblent plus au top. Sauront-ils reconquérir le public ?

Site officiel : http://www.gnrfrance.net/

Sergent Garcia (en plus d’être le gros imbécile que tout le monde connaît, merci Zorro !) - est aussi le nom d’un groupe de salsamuffin. Comprendre : un mélange de reggae, raggamuffin, salsa et rock ! À sa tête, Bruno Garcia, ancien chanteur du groupe non moins mémorable : Ludwig Von 88.

Du punk ludique aux rythmes ensoleillés, des textes français au son cubain, il n’y a qu’un pas pour ce chanteur qui n’en est pas à son premier coup d’essai. Le premier album Viva el Sergento sort en 1997 sur le label Crash Disques, label d’un certain Marsu connu pour avoir été le manager des Béruriers noirs. La même année, le sergent monte son groupe "Los Locos del Barrio" (traduire les fous du quartier) et participe au Latin Music Festival, aux Transmusicales de Rennes ou encore aux Folies Pigalle.

Bruno Garcia et ses nouveaux amis, tous plus dynamiques les uns que les autres, entament une tournée qui les mènera vers un public de plus en plus conséquent.

En 1999, sort un deuxième album : "Un poquito quema'o", enregistré en Angleterre qui contient à la fois des morceaux réorchestrés, extrait du premier album et des nouveaux titres dont certains très vifs et d’autres plus doux, le tout avec une ambiance résolument latino.

À cette occasion, il entame une nouvelle tournée, internationale, cette fois, accompagné d’autres musiciens et d’un danseur. Il participe, notamment, au Festival international de Louisiane, New York et Los Angeles. Le monde lui appartient !

Il faudra attendre 2001 pour écouter un nouvel album Sin Fronteras qui mélange les musiques du monde (Afrique, Caraïbes…). Album sur lequel il a collaboré avec l’ingénieur Renaud Letang, qui a aussi travaillé avec Manu Chao.

Puis, 2003 pour écouter un CD enregistré successivement en Jamaïque puis à Cuba où il trouve son inspiration : La Semilla escondida. 2004 voit sortir un Best of du sergent garcia.

En 2006, le sergent sort Mascaras, enregistré au Mexique cette fois, un album festif, bien accueilli par le public. Non remboursé par la sécurité sociale, le sergent Garcia est pourtant très bon contre la morosité !

Discographie :

1997 : Viva el Sargento

1999 : Un poquito quema’o

2001 : Sin Fronteras

2003 : La Semilla Escondida

2006 : Mascaras

Ou visitez son site : http://www.sergentgarcia.com/

The Dandy Warhols est un groupe américain originaire de Portland (Oregon) qui débute en 1992. Leur nom, emprunté à Andy Warhols, fait référence à la fois à leur allure "années 60" et à la citation : "Dans le futur, chacun aura droit à 15 minutes de célébrité mondiale". Influencés par Velvet underground, David Bowie, Iggy Pop ou les Stooges, leur musique oscille entre pop psychédélique et acid rock.

C’est en 1995 que sort, avec une résonance locale et sur un label indépendant le premier album Dandy’s Rule OK.

Remarqués lors d’un concert, ils signent chez Capitol Records et sortent le deuxième opus : The Dandy Warhols come down. De ce Cd, c’est le hit bien classé Not if you were the last junkie on earth, que l’on conservera en mémoire.

Suite à des conflits au sein des Dandy, Eric Hedford quitte brusquement le groupe et se voit remplacé par le cousin de Taylor, Brent de Boer. La formation compte alors Courtney Taylor-Taylor (chant et guitare), Zia McCabe (clavier, guitare basse), Peter Holmstrom (guitare) et Brent de Boer (batterie).

C’est dans cette configuration qu’ils travaillent le troisième album qui sort en 2000 : Thirteen tales from urban bohemia. Le titre phare du Cd "Bohemian like you" est très populaire tant en Amérique qu’en Europe et recrute de nouveaux fans grâce aux radios universitaires. Ce titre est même utilisé pour la bande originale de la série Buffy contre les vampires.

En mai 2003, les fans sont surpris d’entendre un quatrième album, Welcome to the monkey house qui ne ressemble pas aux précédents et qui, de fait, rencontre un succès moindre.

En 2004, le groupe enregistre Odditorium or Warlords of Mars. La même année, les Warhols et the Brian Jonestown Massacre sont filmés pour le documentaire DIG !

En mai 2008, Earth to the Dandy Warhols est proposé en téléchargement sur le site officiel du groupe (http://www.dandywarhols.com), avant de pouvoir être acheté dans le commerce. Il est distribué par leur propre label Beat the world ; label crée en réaction aux directives de Capitol et au manque de promotion sur l’album précédent.

En 2009, sort The Dady warhols are sound, suivi en 2010 d’une compilation : The capitol years 1995-2007. 2010 est aussi l’occasion pour les Warhols d’une tournée aux states et d’un concert en juillet à la Cigale à Paris. Concert qui prouva, au vu de l’accueil enthousiaste du public, que la célébrité pouvait aussi s’étaler sur quinze ans !

No one is innocent est un groupe originaire de Paris. C’est en 1994 avec La peau, un hit extrait du 1er album, que les no one se font connaître. Tout comme les Lofofora, les Silmarils ou les Oneyed Jack, les no one sont considérés comme les découvreurs de la fusion.

Depuis les années 90, le groupe a subi de nombreuses mutations, aussi bien dans la formation que dans le style. Contesté parfois dans leurs choix, les no one semblent cependant avoir encore des choses à dire.

Composé de Kemar Gulbekian (chant), Jérôme-David Suzat (basse), Thierry Molinier (batterie), David Defour (guitare) pour la première formation, le groupe compte ensuite avec Spagg (sample) dans l’intention de faire évoluer la musique du groupe.

En 1997, sort Utopia, un deuxième album très controversé. Nomenklatura, l’un des morceaux phares du cd ravis cependant les fans. Ceux-là parleront d’un album de la maturité. Malgré tout, le groupe finit par se séparer en 1999, les musiciens laissent le chanteur pour former SPOR. Les divergences musicales ayant eu raison du groupe.

En 2004, le chanteur reconstitue le groupe en recrutant d’autres musiciens. Universal rachète le nom et de là naîtra le 3e album : Revolution.com. On dira de Kemar qu'il reste toujours aussi sincère, le packaging honnête mais l'ère d'Utopia semble définitivement dépassée.On dira aussi des No one qu’ils sont plus rock ou moins métal. L’arrivée de Kmille (machine) et de Shanka (François Maigret) y sont sûrement pour beaucoup.

Quand Gazoline sort en 2007, c'est le grand retour. On oublie le 3e album ! Les chroniques sont globalement positives et le Cd est très bien accueilli par le public. Le volume y est moins fort, mais le son reste efficace, et le texte très politisé : "Voter nuit gravement aux sales idées" est le slogan. Les fans en redemandent !

La marque de fabrique de No one, c’est le texte engagé. Ainsi, pour Revolution.com, ils évoquent les élections présidentielles de 2002 en France et le fameux second tour qui avait opposé Jacques Chirac et J.M. Le Pen, mais aussi la politique étrangère des Etats-Unis.

En 1997, avec Utopia, le groupe évoquait déjà la dictature et s’appuyait sur des textes de Maurice G. Dantec (bien que se désolidarisant de ses prises de position quelques années plus tard). En 2007, quand Gazoline sort, c’est la politique intérieure qui revient en force et le single La Peur aborde sans détour la notion de vote utile et de vote contestataire.

Mon avis :

Un groupe qui a des choses à dire !

http://www.myspace.com/myspaceisinnocent

Girls in Hawaii est un groupe qui s’inscrit dans la lignée du rock belge indépendant. Composé de six musiciens et non pas musiciennes contrairement à ce que pourrait laisser penser le nom du groupe. Les Girls in Hawaii hantent les festivals depuis 2003. Toutefois, la mort tragique du batteur le 30 mai 2010 laisse peu d’espoir quant à la suite.

Les girls in Hawaii, c’est presque une entreprise familiale ! Car c’est avec deux paires de frères que le groupe travaille un rock mélodique : Denis Wielemans (batteur) et Antoine Wielemans (chant, guitare, basse) d’un côté et Lionel Vancauwenberghe (chant, guitare) et Brice Vancauwenberghe (guitare) de l’autre. A la formation, il faut encore ajouter Christophe Léonard (guitare et synthé) et Daniel Offermann (basse et percussions) pour que le compte soit bon.

C’est en février 2003 que les Girls in Hawaii sortent un premier enregistrement (Found in the Ground : The Winter EP) sous le label indépendant 62TV. Quelques mois plus tard (novembre), le premier album sort : "From Here to There" en Belgique mais aussi en France, en Espagne, en Allemagne et en Italie. Le disque s’écoule à 60000 exemplaires. Il faudra attendre 2008 pour le deuxième album "Plan your Escape", dont le groupe confiera la douleur engendrée par sa création. La même année, ils entament une tournée européenne. Un documentaire sur la vie du groupe sort en février 2009.

Ce 30 mai 2010, le batteur du groupe, âgé de 27 ans, décède suite à un accident de la route. Ce matin là, à Bruxelles, Denis Wielemans perd le contrôle de son véhicule. Et le groupe, l’un des leurs, tant sur le plan musical que familial. C’est un hommage poignant, rédigé à la main, que l’on peut lire sur le site officiel du groupe : "Nous avons perdu un frère et un ami. Un pilier, un enthousiasme, un sourire. Nous sommes aujourd'hui orphelins. Mais pas démunis. (…)". A ce jour, personne ne peut dire si le groupe saura rebondir : tous sont encore sous le choc.

Les sites à consulter : planyourescape.be