No one is innocent est un groupe originaire de Paris. C’est en 1994 avec La peau, un hit extrait du 1er album, que les no one se font connaître. Tout comme les Lofofora, les Silmarils ou les Oneyed Jack, les no one sont considérés comme les découvreurs de la fusion.
Au début était No one
Depuis les années 90, le groupe a subi de nombreuses mutations, aussi bien dans la formation que dans le style. Contesté parfois dans leurs choix, les no one semblent cependant avoir encore des choses à dire.
Composé de Kemar Gulbekian (chant), Jérôme-David Suzat (basse), Thierry Molinier (batterie), David Defour (guitare) pour la première formation, le groupe compte ensuite avec Spagg (sample) dans l’intention de faire évoluer la musique du groupe.
En 1997, sort Utopia, un deuxième album très controversé. Nomenklatura, l’un des morceaux phares du cd ravis cependant les fans. Ceux-là parleront d’un album de la maturité. Malgré tout, le groupe finit par se séparer en 1999, les musiciens laissent le chanteur pour former SPOR. Les divergences musicales ayant eu raison du groupe.
No one est mort, vive No one
En 2004, le chanteur reconstitue le groupe en recrutant d’autres musiciens. Universal rachète le nom et de là naîtra le 3e album : Revolution.com. On dira de Kemar qu'il reste toujours aussi sincère, le packaging honnête mais l'ère d'Utopia semble définitivement dépassée.On dira aussi des No one qu’ils sont plus rock ou moins métal. L’arrivée de Kmille (machine) et de Shanka (François Maigret) y sont sûrement pour beaucoup.
Quand Gazoline sort en 2007, c'est le grand retour. On oublie le 3e album ! Les chroniques sont globalement positives et le Cd est très bien accueilli par le public. Le volume y est moins fort, mais le son reste efficace, et le texte très politisé : "Voter nuit gravement aux sales idées" est le slogan. Les fans en redemandent !
Des textes engagés
La marque de fabrique de No one, c’est le texte engagé. Ainsi, pour Revolution.com, ils évoquent les élections présidentielles de 2002 en France et le fameux second tour qui avait opposé Jacques Chirac et J.M. Le Pen, mais aussi la politique étrangère des Etats-Unis.
En 1997, avec Utopia, le groupe évoquait déjà la dictature et s’appuyait sur des textes de Maurice G. Dantec (bien que se désolidarisant de ses prises de position quelques années plus tard). En 2007, quand Gazoline sort, c’est la politique intérieure qui revient en force et le single La Peur aborde sans détour la notion de vote utile et de vote contestataire.
Mon avis :
Un groupe qui a des choses à dire !
http://www.myspace.com/myspaceisinnocent
