Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
26 août 2011 5 26 /08 /août /2011 16:07

Maxence Van Der Meersch, écrivain français a publié différents romans sur le nord de la France dont le célèbre "La maison dans la dune". Se liant d’amitié avec Albin Michel, développant une foi chrétienne de plus en plus prononcée au fil des années.

L'enfance

Maxence Van Der Meersch est un écrivain français. Né dans le Nord de la France (Roubaix) en mai 1007, il meurt en janvier 1951 au Touquet, atteint de tuberculose. Vandermeesch, de son vrai nom vit avec son père suite au décès de sa sœur en 1918 (tuberculose), une épreuve à laquelle le couple ne résiste pas. Il effectue ses études au Lycée de Tourcoing et obtient le baccalauréat en 1926 avant de se lancer dans des études de Droit à Lille.

Les premiers textes

Il publie en 1927 des textes et des nouvelles dans la revue étudiante "Lille-Université" et il rencontre Thérèze Denis la même année, dont il tombe amoureux. Rapidement, il s’installe avec elle à Wasquehal, s’opposant en cela à son père.

En 1929, sa première fille voit le jour. En parallèle, il écrit des articles pour subvenir à ses besoins et obtient sa licence de Droit qu’il complètera d’une licence de Lettres trois ans plus tard.

Le premier livre

En 1932, son premier livre est publié. Il s’agit de "La maison dans la dune", aux éditions Albin Michel, un éditeur avec lequel Maxence Van der Meersch entretiendra une relation amicale.

En 1934, son épouse est atteinte de tuberculose et elle sera aidée du Docteur Carton. À partir de ce moment là, l’écrivain publie régulièrement à raison d’un ou deux romans par an. En 1936, il obtient le Prix Goncourt pour "L'Empreinte du dieu", assurant au couple un certain confort matériel.

La tuberculose

En 1943, son roman "Corps et âme" obtient le Prix de l’Académie française, un prix créé à cette occasion. La santé de Van Der Meersch est de moins en moins bonne : la tuberculose gagne du terrain. En 1945, le couple adopte un orphelin. À la même période, il publie "Femmes à l’encan", un essai qui jouera un rôle dans la fermeture des maisons closes.

En 1946, le décès de son père affecte l’écrivain qui s’affaiblit encore et il part s’installer au Touquet pour y soigner sa tuberculose. De fait, il écrit moins et les critiques de "Corps et âmes" et "La Petite Thérèse" ne lui remontent pas le moral. C’est ainsi qu’il meurt le 14 janvier 1951. Pour mieux le connaître, son site officiel est : Maxencevandermeersch.fr.

Maxence Van Der Meersch
Partager cet article
Repost0
26 août 2011 5 26 /08 /août /2011 09:07

Philip Roth est un écrivain américain prolifique né dans les années 1930. Il est l’auteur, entre autres, de "Exit le fantôme", publié en 2007 et bien accueilli par la critique. Mettant en scène son double, Nathan Zuckerman, Roth évoque la vieillesse tout en interrogeant la place de la littérature pour l’écrivain, au seuil de la mort.

Philip Roth

Philip Roth est un romancier, essayiste et nouvelliste américain. Né en 1933 dans le New Jersey, il devient célèbre lors de la publication de son recueil de nouvelles intitulé "Goodbye Columbus" récompensé par le National Book Award et à Portnoy et son complexe, édité en 1969 et qui fut un vrai best-seller.

Roth a réalisé un cycle commençant avec "L’écrivain des ombres" (1979), autour du personnage Nathan Zuckerman, un personnage à son image, et se terminant avec "Exit le fantôme" (2007).

L’ensemble s’articule autour de neuf romans, dont ceux de "La trilogie américaine", c'est-à-dire "Pastorale américaine" (1997), "J’ai épousé un communiste" (1998) et "La tache" (2000). Philip Roth est actuellement l’auteur de 28 romans qui ont tous su trouver leur lectorat.

"Exit le fantôme" : l'histoire

Nathan Zuckerman a délaissé New York depuis onze ans pour vivre seul dans le Massachussetts. Âgé de 70 ans, il se décide toutefois à retourner à Manhattan, pour y soigner son cancer de la prostate ou tout moins son incontinence à défaut d’y régler son souci d’impuissance. De retour dans le monde, le double de Roth retrouve ce qu’il avait décidé d’abandonner : la société, les rapports de force inhérents, le désir impérieux… Alors que les attentats du 11 septembre sont encore dans toutes les pensées, il va rencontrer Jamie, une femme dont il tombe amoureux, puis Amy Bellette porteuse d’une tumeur au cerveau et ancienne femme de l’écrivain Lonoff, qui a disparu. Il rencontre aussi Richard Kliman dont le souhait est d’écrire une biographie de Lonoff contre l’avis de Zuckerman.

"Exit le fantôme" : place à la littérature

Tout le roman parle de l’écriture, de l’imaginaire et de leur potentiel. Si l’homme, Roth, ou son double Zuckerman, devait dépérir, l’écriture leur survivrait, car seule la littérature, pour ce type d’individu, auteur avant tout, compte à l’heure où tous se transforment en fantôme. D’ailleurs, si tout au long du roman, Zuckerman finit par renoncer aux femmes, c’est pour mieux valoriser la littérature. "Exit Ghost" pour le titre original et en référence à Shakespeare dans "Hamlet", c’est aussi et surtout une vraie prise de conscience face à la vieillesse, à la maladie et au renoncement. À découvrir donc ! Vous pouvez aussi consulter le site officiel : Rothsociety.org (en anglais).

Exit le fantôme de Philippe Roth
Partager cet article
Repost0
25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 12:58

Gilbert Delahaye est un auteur belge, créateur de la série "Martine", publiée aux éditions Casterman. Aidé du dessinateur Marcel Marlier, "Martine" est une publication jeunesse qui connaît toujours un franc succès malgré son côté daté, qui lui a valu une parodie en 2007.

L'auteur

Gilbert Delahaye est un auteur et scénariste belge, spécialisé en littérature jeunesse. Il est notamment l’un des auteurs de "Martine".

Né à Franqueville Saint-Pierre, en Seine-Maritime, en 1923, d’un père belge et d’une mère normande, il décède le 6 décembre 1997.

En 1926, la famille Delahaye emménage à Dunkerque avant de s’installer à Tournai, en 1937, alors qu’il n’a que quatorze ans.

Après avoir fait des études à l’institut Saint-Luc de Tournai, il est recruté par Casterman comme ouvrier typographe.

La naissance de "Martine"

La maison d’édition, qui n’ignore pas les écrits poétiques de Gilbert Delahaye, lui propose de créer un personnage dont les aventures pourraient se succéder au fil des albums. C’est alors que "Martine" voit le jour.

Aidé du dessinateur Marcel Marlier pendant un temps (mort en janvier 2011), puis de son fils Jean-Louis Marlier, c’est en 1954 que paraissent les premiers "Martine" : "Martine à la ferme" et "Martine en voyage".

A partir de cette date, Gilbert Delayahe écrira tous les ans une nouvelle aventure de la fillette. Pas moins de 236 livres seront publiés. Il obtient par ailleurs le Prix Prévert en 1985 pour ses textes poétiques.

"Martine cover generator" : une parodie

En 2007, un site Web nommé "Martine cover generator" est mis en ligne suite aux détournements à caractère humoristique de Tremechan. Ce site permettait aux internautes de placer un titre de leur choix sur une couverture de "Martine".

L’audience du site explosant en un temps record, les créateurs de cette application se sont vus obligés de limiter les ajouts dans la base de données.

Un mois après l’ouverture du site, il est fermé après une demande de Casterman. En effet, nombre de parents trouvaient la plaisanterie déplacée, et l’éditeur, quant à lui, ne souhaitait pas que les droits d’auteur soient considérés comme libres.

Au final, les livres de "Martine", ce ne sont pas moins de 85 millions d’exemplaires écoulés dans différents pays, et 60 titres différents en 2010.

Site officiel : Jeunesse.casterman.com (pour consulter la bibliographie complète de l’auteur et la liste des livres "Martine").

marcel marlier 06
Partager cet article
Repost0
25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 09:17

Tchouang tseu est un philosophe ayant vécu au IVe siècle avant J.-C. Cependant, on considère qu’il a influencé le taoïsme par son texte : le Zhangzi. Connu pour ses paraboles et notamment pour son rêve du papillon, Tchouang Tseu prône une vie simple, basée sur le Dao.

Qui est Tchouang Tseu ?

Tchouang Tseu (ou Zhuangzi et de son vrai nom Zhuang Zhou) est un penseur chinois du IVe siècle avant J C, une référence en matière de taoïsme, pour ses écrits ou tout au moins les écrits qui lui sont attribués et notamment le Zhuangzi.

On connaît en réalité peu d’éléments sur ce penseur, si ce n’est qu’il a vécu lors des Royaumes combattants, qu’il est originaire de la ville de Mong (État de Song) et qu’il a été fonctionnaire. Refusant la charge de premier ministre que le roi Wei lui proposait, il aurait choisi de vivre simplement, en se retirant du monde et en côtoyant le peuple.

Le rêve du papillon

Tchouang Tseu est actuellement connu pour son rêve du papillon, ne sachant plus à son réveil si c’est lui qui a rêvé être un papillon ou le papillon qui a rêvé être lui. Il est bien d’autres aphorismes connus et non moins poétiques, révélateurs d’une pensée difficile à saisir pour l’Homme des contrées européennes !

Tchouang Tseu évoque en effet des valeurs allant à l’encontre de notre morale, de nos jugements et de nos formes d’asservissement. Il va même jusqu’à se moquer de l’Homme qui passe son temps à se battre pour des choses que, dans le fond, il ne souhaite pas.

Le Dao

Le concept du Dao, difficile à appréhender, serait une forme de détachement, de capacité à laisser les éléments suivre leur cours. Une volonté de se défaire des connaissances pour mieux creuser en soi, de laisser de côté le discours pour mieux appréhender le réel. Mais lequel ? Là est la question et elle renvoie notamment à la place de l’Homme au sein de l’univers.

Il s’agirait alors de choisir le "non-agir" (wuwei) comme posture, de se libérer des contraintes pour ne plus se préoccuper que des nécessités. C’est la volonté du sage, qui ne saurait être qu’un choix individuel.

Mais, Le Zhuangzi contient de nombreuses paraboles, souvent humoristiques, à l’origine de nombreux proverbes et s’étend au-delà de l’univers des taoïstes, posant simplement la question de la réalité.

À lire : "L’œuvre complète de Tchouang-tseu", aux éditions Gallimard (1985) "Aphorismes et paraboles de Tchouang-tseu", aux éditions Albin Michel (2005) "Le rêve du papillon", aux éditions Albin Michel (2008).

"L’œuvre complète de Tchouang-tseu"
Partager cet article
Repost0
24 août 2011 3 24 /08 /août /2011 22:20

Le petit vampire est une saga littéraire écrite dès 1979 par la romancière allemande Angela Sommer-Bodenburg. Traduite dans de nombreux pays et adapté en feuilletons, film et bandes dessinées l'histoire séduit ses jeunes lecteurs.

La saga

Le petit vampire est une série littéraire pour la jeunesse écrite par Angela Sommer-Bodenburg. Cette saga est composée de vingt romans et a été traduite dans trente langues différentes. Adaptée au cinéma, à la télévision, ou encore sous forme de BD, le petit vampire remporte encore un vif succès.

La réticence des éditeurs à publier la série, liée à la thématique même, n’aura duré qu’un temps. D’ailleurs, Angela Sommer-Bodenburg avait vu juste : ses petits vampires et leurs phobies donnent aux jeunes lecteurs la possibilité de s’identifier tout en travaillant sur leur propre peur.

Son auteur

Angela Sommer-Bodenburg est née le 18 décembre 1948 à Reinbek. Après avoir été enseignante auprès d’élèves du primaire, de 1972 à 1984, elle décide de se consacrer à l’art : peinture et écriture.

Tandis que les premières aventures du petit vampire dont les dix premiers volumes seront édités en France par Hachette en Bibliothèque rose et dont les quatre derniers ne sont disponibles qu’en allemand, sont disponibles depuis 1979.

La saga raconte les aventures d’un garçon passionné de vampires, Anton Kamenberg et son amitié avec un vampire enfant du nom de Rüdiger Von Dentkreuz.

Une adaptation

Le film Le petit vampire est une comédie de genre fantastique. Le film est sorti en salle en 2000 et a été réalisé par Uli Edel. Les acteurs principaux sont : Jonathan Lipnicki, Jim Carter et Pamela Gidley.

Adapté du roman, le synopsis est le suivant : Tony, un jeune garçon américain rencontre des difficultés à s’adapter à sa nouvelle vie en Écosse où son père a été muté.

Tony fait la connaissance de Rudolph, un vampire de son âge, qui se nourrit exclusivement de sang de vache. Le passage attendu d’une comète devrait permettre à Rudolph et à sa famille de redevenir des humains, mais un chasseur de vampires rôde.

Bibliographie

  • 1979 : Les Visites du petit vampire.

  • 1980 : Le petit vampire déménage.

  • 1982 : Le petit vampire part en vacances.

  • 1983 : Les Drôles de Vacances du petit vampire.

  • 1985 : Le Grand Amour du petit vampire.

  • 1985 : Le petit vampire en péril.

  • 1986 : Le petit vampire au val des Soupirs.

  • 1988 : Le petit vampire fait la lecture.

  • 1989 : Le Petit Vampire - Un patient bien étrange.

  • 1989 : Le petit vampire dans la gueule du loup.

A voir aussi : Le petit vampire de Joann Sfar Site officiel :Angelasommer-bodenburg.com.

Vampire teeth
Partager cet article
Repost0
23 août 2011 2 23 /08 /août /2011 22:14

"Docteur Jivago" est un roman russe écrit par Boris Pasternak et publié dans les années 50. L’auteur, malgré la reconnaissance des institutions littéraires se voit obligé de refuser le Prix Nobel de littérature. Une adaptation cinématographique brillante sort en 1965 aux États-Unis, et elle est devenue un classique de genre.

Docteur Jivago : le roman

Le "Docteur Jivago" est un roman écrit par Boris Pasternak. Publié en 1957 en Italie et en langue russe lors de la guerre froide, il faudra attendre 1958 pour la sortie de la version française. Ce n’est qu’en 1988 que l’ouvrage est édité en URSS. Alors même que l’auteur russe, il se voit obligé de refuser le Prix Nobel de littérature, en raison du climat politique.

Ce roman traite d’une période historique difficile et notamment de la guerre civile qui marque le passage de l’Empire russe à l’URSS. Une description de la Sibérie des années 20 et 30 y est aussi faite. En effet, c'est le lieu où se déroule l’action du roman pour un temps. Celui-ci comporte par ailleurs 17 parties et 4 personnages principaux, dont Iouri Andréievitch Jivago, dit le Docteur Jivago.

Boris Pasternak

Leonidovitch Pasternak Boris est né en février 1890 à Moscou et il y décède le 30 mai 1960 d’un cancer. Romancier russe, il était aussi poète. Fils d’un peintre et d’une pianiste, il a fait des études en philosophie en Allemagne. Revenu à Moscou en 1914, il publie un recueil de poésie : "Un jumeau dans les nuages".

Son second recueil, "Par-dessus les barrières" (1917) connaîtra aussi peu de succès que le premier. Ce n’est qu’avec "Ma sœur, la vie" qu’il commence à se faire un nom. C’est pendant la Première Guerre mondiale et en tombant amoureux d’Olga Ivinskaïa qu’il trouve la matière de Docteur Jivago.

Doctor Zhivago : le fim

Réalisé par David Lean aux États-Unis, "Doctor Zhivago" est une adaptation du roman éponyme. C’est en 1965 que ce mélodrame voit le jour avec pour acteurs principaux Omar Sharif et Julie Christie.

Le scénario a été écrit par Robert Bolt. "Doctor Jivago" a reçu de nombreux prix et récompenses dont : l’Oscar du meilleur film, l’Oscar du meilleur réalisateur décerné à David Lean, l’Oscar du meilleur son, l’Oscar du meilleur acteur dans un second rôle pour Tom Courtenay et aussi l’Oscar du meilleur montage pour Norman Savage.

Et pourtant, lors de sa sortie en salle, les critiques ont été globalement négatives. Aujourd’hui considéré comme un classique, "Doctor Zhivago" reste un film à voir et à revoir !

Le Docteur Jivago
Partager cet article
Repost0
17 août 2011 3 17 /08 /août /2011 19:12

Régine Deforges est une romancière et éditrice française très en avance sur son époque. Féministe avant l’heure, cela lui vaudra quelques déboires. Néanmoins, elle ne se découragera pas et fournissant à un lectorat conquis, une saga qui reste dans toutes les mémoires : "La bicyclette bleue".

L'amour des livres

Régine Deforges est née en août 1935 dans la Vienne. Elle est à la fois auteure de romans et éditrice. Cet amour pour les livres remonte loin puisque très tôt dans l’enfance, elle s’y intéresse.

Elle exerce d’ailleurs successivement le métier de libraire, relieur, scénariste, éditeur et romancier. Après avoir ouvert plusieurs librairies, elle devient elle-même éditrice en créant sa propre maison d’édition en 1968 : L’or du temps.

Régine Deforges devient ainsi la première femme éditrice. Suite à la publication de son premier livre intitulé "Le con d’Irène", Régine Deforges est condamnée et privée de ses droits civiques.

Il faut dire que ce qu'elle publie et ce qu'elle écrit choque facilement à l'époque. Après différents procès et à de nombreuses amendes qu’il lui est difficile d’honorer, Deforges se voit contrainte de déposer le bilan.

Un tempérament haut en couleur

Les romans de Régine Deforges abordent le féminisme et le droit des femmes, ce qui, eu égard à leur date de publication, explique les réactions enflammées et les interdictions de publications.

Elle aborde en effet, le droit de s’assumer seule, jusqu’au travers de la sexualité et parfois même l’homosexualité. Elle a été par ailleurs, présidente de la Société des gens de Lettres et membre du jury Fémina dont elle démissionnera, suite à l’exclusion de Madeleine Chapsal qui avait contesté le mode d’attribution des prix littéraires.

Régine Deforges a aussi rédigé pendant un temps une chronique au sein de l’Humanité.

La bicyclette bleue

C’est surtout à travers son cycle "Bicyclette bleue" que Deforges Régine s’est fait connaître d’un large public au début des années 1980.

Le premier roman de cette trilogie s’est effectivement vendu à 10 millions d’exemplaires et a valu à la romancière un procès avec les héritiers de Margaret Mitchell (auteur d’Autant en emporte le vent). Cependant, le plagiat n’a jamais pu être prouvé.

Ce roman est aussi le premier d’une saga de dix livres au total, dont l’histoire portée par la jeune Léa Delmas se déroule lors de l’occupation allemande en France. Une adaptation sous forme de téléfilm a été réalisée par Thierry Binisti, en 2000.

Bibliographie

  • "La bicyclette bleu".
  • "101, avenue Henri Martin".
  • "Le diable en rit encore".
  • "Noir tango".
  • "Rue de la soie".
  • "La dernière colline".
  • "Cuba libre !".
  • "Alger, ville blanche".
  • "Les généraux du crépuscule".
  • "Et quand vient la fin du voyage".
Régine Desforges
Partager cet article
Repost0
17 août 2011 3 17 /08 /août /2011 11:03

Barbe Rouge est une BD d’aventure mettant en scène le fameux pirate au temps des flibustiers. Elle rassemble 33 épisodes, publiée à tour de rôle dans des magazines et des albums, par des dessinateurs et scénaristes qui se succèdent tout en conservant l’esprit d’origine. Barbe rouge, sur fond historique mêle scènes de piraterie et loyauté, jouant sur la dualité des deux héros.

Les débuts de Barbe Rouge

Barbe Rouge est une bande dessinée dont le scénario a été écrit par Jean-Michel Charlier et dont les dessins sont de Victor Hubinon.

Elle a été publiée tout d’abord dans le magazine hebdomadaire Pilote, dès le premier numéro en 1959.

La série est ensuite éditée sous forme d’albums, avant d’être de nouveau publiée à compter de 1979 dans la revue Super As.

Cette bande dessinée a cela de particulier que le décès des auteurs n’a pas mis un terme à sa poursuite.

Ainsi, lorsque Victor Hubinon meurt en 1979, c’est Jijé qui prend la suite, à l’aide de son fils Laurent Gillain dont la signature est Lorg, et ce jusqu’en 1982. Christian Gaty et Patrice Pellerin prennent le relais au décès de Jijé.

L'histoire

Il s’agit de l’histoire du pirate Barbe-rouge et de ses nombreuses aventures à bord du Faucon Noir, son vaisseau.

Parcourant les mers au temps des flibustiers, sans famille et à la suite d’un combat particulièrement violent, il recueille un bébé qu’il compte bien transformer en pirate.

Mais, celui qu’il nommera Eric ne semble pas de cet avis. Barbe rouge, pour conserver une image positive auprès de son fils combat les ennemis du Roi de France.

Les deux protagonistes parcourent alors les mers dans un but louable donc, mais aussi pour dénicher des trésors et secourir quelques belles dames.

Les rôles s’inversent progressivement et Eric ne tarde pas à voler la vedette à son père, faisant contrepoids avec Barbe Rouge et incarnant ainsi un gentil pirate.

Edition intégrale

Barbe Rouge l'intégrale est publiée chez Dargaud depuis le début des années 1990.

Tome 1 Le démon des Caraïbes, 1992

Tome 2 Le capitaine sans nom, 1992

Tome 3 Le vaisseau fantôme, 1993

Tome 4 La fin du Faucon Noir, 1994

Tome 5 Le pirate sans visage, 1995

Tome 6 La captive des maures, 1996

Tome 7 Les disparus du Faucon Noir, 1997

Tome 8 La cité de la mort, 1998

Tome 9 Les révoltés de la jamaïque, 1999

Tome 10 Pirates en mer des Indes, 2000

Tome 11 La guerre des pirates, 2001.

Enfin, Barbe Rouge le pirate connaît une adaptation en dessin animé, en jeux et un clin d'œil dans la BD Astérix.

Pirate Statue
Partager cet article
Repost0
11 août 2011 4 11 /08 /août /2011 15:05

Philip K. Dick est un auteur américain qui a largement influencé un genre littéraire majeur : la science fiction. Blade runner, Total Recall ou encore Minority report, films à succès, sont autant d’adaptation de ses œuvres littéraires. Retour sur un auteur tourmenté. Philip Kindred Dick est né en 1928 à Chicago aux Etats-Unis et est décédé le 2 mars 1982 en Californie. Auteur de romans, il publie aussi des essais, et des nouvelles de science-fiction.

Les débuts

Dès le collège, il commence à écrire des textes, influencé notamment par les pulps (magazines) américains. C’est poussé par sa deuxième femme, qu’il débute une carrière d’écrivain professionnel dès 1952.

Ses écrits, surtout des nouvelles à cette période ne lui permettent pas de vivre. Il décide alors de passer à l’écriture de romans. C’est en 1955 qu’il est édité pour la première fois avec Loterie solaire.

Les aléas

Si sa femme l’avait poussé à écrire jusque là, les relations se dégradent cependant. Dick écrit la nuit, prend des amphétamines pour conserver un rythme de travail soutenu, mais ne supporte pas les regards de son entourage.

Il sombre régulièrement dans la dépression et devient même paranoïaque. Pourtant, ses échecs s’expliquent sans mal : la science-fiction ne séduit plus d’une part et le style littéraire qu’il propose fait de lui un précurseur qui ne trouve pas de lectorat.

D’ailleurs, en France comme aux états – Unis, il faut attendre la fin des années 60, le début des années 70, pour que ses romans trouvent le succès. Il divorce en 1958.

Le succès... et l'échec

Poussé par sa troisième femme, Dick commence à écrire un roman : Maître du Haut Château, qui fera de lui un écrivain reconnu dès 1962. Le romancier rencontre enfin un lectorat et il sera récompensé par le prix Hugo. Il divorce de nouveau en 1964 et sombre dans la dépression.

En 1964, toutefois, il se marie avec Nancy Hackett qu’il soupçonne comme les autres de vouloir le faire entrer dans une société mondaine qu’il désapprouve. Il divorce en 1970 et s’adonne aux drogues.

En 1972, il part à Vancouver pour y refaire sa vie et en profite pour faire une cure de désintoxication. C’est à la suite d’un incident vasculaire qu’il décède le 2 mars 1982.

Tout au long de sa vie Dick n’aura eu de cesse d’écrire, dans la souffrance alors même que son œuvre était en passe de devenir incontournable.

Bibliographie sélective :

  • Docteur futur, 1960,
  • Les joueurs de Titan, 1963,
  • La brèche dans l’espace, 1966,
  • Le bal des schizos, 1972,
  • Coulez mes larmes, dit le policier, 1974.
Thissen A Good Question
Partager cet article
Repost0
11 août 2011 4 11 /08 /août /2011 14:52

Tobie Lolness est un roman fantastique français écrit par Timothée de Fombelle. Depuis sa publication en 2006, les deux tomes du roman rencontrent un vif succès au rayon littérature jeunesse. Et pour cause, l'univers créé par l'auteur subjugue tant par sa féerie que par ses ressemblances avec notre propre monde. Alors, quels sont les ingrédients d’un tel engouement ?

L'auteur

Timothée De Fombelle est un romancier et dramaturge né en 1973. Auteur de différentes pièces dont Le phare ou Je danse toujours, c’est cependant avec la publication en 2006 des deux volumes de Tobie Lolness : La vie suspendue (tome 1) et La vie d’Elisha (tome 2) qu’il se fait véritablement connaître. Edité aux éditions Gallimard, traduit dans de nombreuses langues (26 exactement), le roman de De Fombelle reçoit de nombreux prix tant nationaux (Prix Tam Tam, Prix sorcières) qu’internationaux (Marsh Award en Angleterre, Andersen en Italie). En 2010, le premier volume d'un second roman Vangopublié chez Gallimard voit le jour tandis que le second volume est prévu pour octobre 2011. Voilà donc un auteur qui n'a pas fini d'enchanter ses lecteurs.

L'histoire

Haut d’un millimètre et demi, Tobie, 13 ans, le héros et les siens vivent de nombreuses aventures, perchés dans un arbre. Au fil de la lecture le lecteur apprend que la famille de Tobie est traquée par son peuple. Le motif ? le père de Tobie a inventé une machine permettant d’animer un animal de bois, normalement inanimé. Pour cela, il faut exploiter la sève de l’arbre et donc risquer de le tuer, ce qui à terme provoquerait la disparition de ce peuple. De fait, le procédé ne doit pas être révélé, ce qui vaut à la famille Lolness d’être jetée en prison. Seul Tobie parvient à s’échapper. Après bien des péripéties, empruntant au conte, son aspect initiatique, Tobie découvrant un autre peuple, vivant celui-là, dans l’herbe.

Ce qui plaît

La création d’un univers entier et spécifique dans lequel l’arbre est un monde à lui seul ravit l'imaginaire des lecteurs. Quand bien même ce monde ne serait pas loin de rappeler le nôtre avec des thèmes toujours d'actualité : l’écologie ou le pouvoir destructeur de l’Homme, la haine, le racisme, l’amitié. Par ailleurs, l’écriture, incisive, travaillant tantôt un registre familier, tantôt un registre soutenu, en fait un roman haletant. L’intrigue, bien ficelée, qui se poursuit sur plusieurs années, associant passé et présent, donne envie de poursuivre la lecture. Enfin les personnages sont attachants. Ce qui en fait un ouvrage très apprécié des jeunes lecteurs et des moins jeunes.

Arbre
Partager cet article
Repost0